miércoles, 6 de agosto de 2008

El Amor

Si pudiera dejar que mi alma saliese de mí y se teletransportase sola, sería feliz.
Sólo deseo encontrarme contigo, no me importa dónde, no me importa de qué manera, no me importa que no digas nada, no me importa lo demás, sólo me importas tú.

Cuántas veces a lo largo del día me imagino que estoy bajo tus brazos, cuántas veces sueño que me besas bajo el Sacré-Coeur mientras el tiempo se detiene para que permanezcamos juntos lo máximo posible...

No le encuentro sentido a nada, no quiero estar en ningún otro lugar dónde no estés tú. No me gusta escuchar a las personas que tengo a mi alrededor, ninguna tiene tu voz; ninguna me interesa, sólo tú.

Me imagino qué estarás haciendo, dónde estarás, qué linea de metro recorrerás hoy, de qué color es el cielo parisino bajo el que te encuentras, cuántos momentos del día consumes pensando en mí; en esa chica que sólo con verte quedó prendada, esa chica que dedica la mayor parte del día en pensar en ti, esa chica que siente que se asfixia en el mundo si no te tiene cerca, esa chica que se siente pequeña porque no te tiene aquí.

El amor es muy bonito, es maravilloso, cuando estás enamorada sientes que rozas el cielo con la punta de los dedos.
El querer a una persona con todas tus fuerzas y no tenerla cerca para poder demostrárselo es jodido, es una mierda, es doloroso.

Hoy puedo decir "touchée", el amor ha vuelto a hacer de las suyas...

martes, 5 de agosto de 2008

À Fleur de Toi (Vitaa)

Je peux dire seulement que cette chanson me fait penser à toi. J'ai essayé de t'oublier mais je n'y arrive pas :(.



Les jours passent mais ça ne compte pas
J'ai tant de mal à vivre, ivre
De ce parfum si différent du tien
Pire, j'ai compté chaque minute qui me retient à lui
Comme si j'étais ma propre prisonnière
Ca fait bientôt un an qu'il m'a sauvé de toi
Souvent je me demande où j'en serais pour toi
Souvent je me demande ce que tu fais, où tu es, qui tu aimes...
Sors de mes pensées
J'ai changé d'adresse, de numéro merci
J'ai balancé tes lettres et tes défauts même si
J'ai fait semblant d'avoir trouvé la force
Je garde au plus profond de moi tout c'que tu m'as aimé

{Refrain:}
J'essaye de t'oublier avec un autre
Le temps ne semble pas gommer tes fautes
J'essaye mais rien n'y fait je ne peux pas, je ne veux pas,
Je n'y arrive pas, je ne l'aime pas comme toi
J'essaye de me soigner avec un autre
Qui tente en vain de racheter tes fautes
Il semble si parfait mais rien n'y fait je capitule,
Je ne peux pas je ne l'aime pas comme toi

Lui, il a tenté de me consoler
Même s'il n'a pas tes mots ni ton passé
C'est vrai mais il n'a pas ton goût pour la fête,
Pour la nuit pour les autres, pour tout ce que je hais
Il a séché toutes mes larmes, tu sais
Il a ramassé tes pots cassés
Et il a réglé tous tes impayés, tes impostures, tes ratures
Tout ce que tu m'as laissé
Il m'aime comme un fou et me connaît par coeur,
Il me dit je t'aime parfois durant des heures
Mais il ne sent pas ton odeur
Pourquoi je te respire dans ses bras
Sors de mes pensées

{au Refrain}

Je ne l'aime pas comme toi
Dis moi seulement pourquoi ?
Tu me restes comme ça...
Je veux t'oublier
Reprends tes rêves et disparaît
Car je veux l'aimer comme toi...

sábado, 2 de agosto de 2008

Ferme les yeux et imagine-toi (Blacko feat Soprano)

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine-toi
Tu verras comme ta vie est belle

Soprano :
Ferme tes yeux et imagine ta vie
Dans ces pays où les hommes politiques sont en tréhis
Où la liberté d’expression est une conspiration
Où le dollar civilise avec des canons
Où on peut mourir d’une simple fiévre
Où les épidemies se proménent sans laisse
Crois-tu vrément tenir sous la canicule
De ces pays où pendant 2 mois tu bronzes
Eux toute l’année ils brulent
Imagine ta vie sans eau potable
Une douche les jours de pluie
Pas d’bouffe mise sur la table
Imagine toi dans un hôpital
Avec une maladie incurable
Une maladie qui t’juges coupable
Imagine toi enfermé comme Natasha Kampusch
Ou brulé comme Mama Galledou dans l’bus
Ouvre les yeux maintenant
Et avant d’insulter la vie, réfléchit dorénavent

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle

Blacko :
Ferme les yeux et imagines-toi quelque part en Afrique
Dans un village bati de terre sous un soleil de plomb
Imagine l’air chaud et lourd, cet étendu désertique
Ce maigre troupeau de chévre ( ???un gamin et son baton ???)
Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraichir
Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de betails et leurs kalachnikovs qui tirent sans réflechir
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
Imagine tes 8 ans et tes pieds sans chaussures
Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain mais tu t’y habitues
Imagine Paris et son péripherique
Quelque part sous un pont pas loin du trafic
Imagine toi sous un duvet salle
Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
Maintenant imagines-toi, dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages
L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement ?
Avant d’insulter la vie réfléchit dorénavent

Refrain (Blacko) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle

Soprano :
Karl, imagine toi sans la musique, la santé abimée par les 3-8
Les allés-retour aux ASSEDIC

Blacko :
Saïd imagine toi sans cette réussite, en galère, juste le SMIC
Prisonnier de cette tour de brique

Soprano :
Moi j’ai quoi sans Snip’a
Moi sans psy4 et ces bons moments qu’d’autres ne connaissent pas

Blacko :
Imagine un peu nos vies sans tout ça
C'est pour ça, remercions Dieu pour tout ça
Pardon pour les jours où j'me plains
Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin

Soprano :
Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes
Pour toutes ces fois où j'ai fais tourner le monde sur moi même

Blacko :
Ferme tes yeux juste une seconde
Vois la misère du monde
Et ta place dans tous ça

Soprano :
Prenons conscience de la chance qu'on a
Et tu verras peut être que la vie est belle

Blacko : Blackoooo , Sopranooooo

Refrain (Blacko) (X2) :
Ca n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
(Soprano)Tu verras comme ta vie est belle